Que sont mes atouts devenus,
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés ?
Ils étaient bien trop clairsemés,
Je crois que nord les a ôtés,
La manche est morte.
Ce sont atouts que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta.
Points IMP que nord défeuille,
Mais que va-t-il- il choir sur ma feuille ?
Qu’elle aille à terre !
Ma dame, mon roi, occis hélas,
En un seul pli, sur un seul As !
Ô partenaire…
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière
Que sont mes atouts devenus,
Que j'avais de si près tenus,
Et tant aimés ?
Sans doute trop beaux je les voyais,
Je crois que Nord les a ôtés.
La manche est morte.
Je ferraillais en vulnérable,
puis vint cet As, ce misérable,
il vient, il prend et les emporte.
Ce sont atouts que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
                                     Les emporta .... 

Jean Paul Duguy